Cris silencieux

Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Entre etre et paraitre,
je voudrai disparaitre.

Perdue, perdu.

Transparaitre.
Je ne sais, qui je suis,
je ne sais, ce que je suis..

Perdue, perdu.

Et mon coeur balance,
et mon ame se divise,
et dans mon etre j'hésite.

Perdue, perdu..

Ce serait si simple,
amis ce n'est pas le cas...
Ce serait si simple,
si seulement..

perdue, perdu.

Et je ne sais,
me questionne,
et m'interroge,

perdue, perdu..

Entre les deux,
je ne peux choisir..
entre les deux,
qu'est ce qui me fait le moins souffrir?

Perdue, perdu..

Un corps de femme,
et je me trouve à l'étroit,
un corps de femme,
mais je ne suis moi..

Perdue, perdu..

j'aurai tant aimé,
ne pas etre celle que je suis née,
j'aurai tant aimé,
ne pas a avoir changer....

perdue, perdu...

J'ai mal au cœur..

douleur.

Je vis dans la tourmente,

de mes nuits agitées..

Je vis, dans le vide..

de mes journées égarées..

J'ai mal..

à l'âme...

Et coule le sang,

file le temps..

Pour faire sortir la colère..

Et pour les angoisses, taire.

J'ai mal,

dans mon esprit

c'est toujours la nuit..

Et je survis,

J'ai mal,

dans ma tête,

ce n'est pas la fête..

Il y fait noir,

noir désespoir..

Et je m'enfonce chaque jour

un peu plus dans l'oubli..

Et je m'enfonce, toujours..

un peu plus, dans ma folie..

Et alors,

coule le sang,

comme suele réponse

à ma douleur..

J'ai mal,

et je pleure,

et j'ai peur..

Je suis perdue,

une errance,

en transparence..

J'ai mal,

et je voudrai hurler,

et je voudrai crier..

Mais, l'appel à l'aide

se répercute sur les parois de mon esprit..

cette prison dorée..

dans laquelle je suis enfermée..

Cri silencieux.

Que personne n'entend..

Appel à l'aide muet..

Alors, puisque les mots ne sortent..

douleur..

Je cris au travers des maux..

Gravés sur ma peau...

Les larmes coulent,

et mes pleurs redoublent..

Dans la nuit,

l'agonie..

Je ne suis rien,

surtout pas quelqu'un de bien..

J'ai peur.

Je pleurs.

Dans mon esprit.

La nuit...

Un no man's land,

un charnier

celui de mes pensées..

Je ne sais où je vais..

je ne sais qui je suis..

perdue, entre ici, et l'infini..

comme enfermée, dans mon esprit..

Autour de moi ; des murs..

citadelle de verre,

prison dorée,

de ma vie d'égarée.

Dans le vide, je me perds..

dans le néant, je désespère.

Au bord du grouffre..

Vertige..

Et la chute.

Inexorable..

Interminable..

je glisse lentement dans ma folie..

celle qui règle ma vie..

Je ne suis qu'une errrance..

une absence..

transparence...

Ce soir encore, je pleure,

Ce soir encore, j'ai peur.

Je vis dans l'angoisse...

Détresse,

Tristesse.

Perdue, 

L'orage dans mon esprit.

Larmes de sang,

L'âme en sang.

Je ne suis qu'une erreur,

Remplie de douleur,

Et le coeur meurtri,

Je survis....

Ce soir encore, le sang.

Et dans mes nuits blanches,

Je voudrai que tout calanche,

Et dans mes nuits noires,

Il n'y a que le désespoir.

L'horizon est noir,

Ne plus y croire...

Ce soir encore,

C'est un corps à corps.

Je suis la victime et le bourreau,

La plaie et le couteau...

Se détruire tout simplement,

Méthodiquement...

coulent mes larmes,

l'angoisse m'envahit

J'ai baisser les armes,

à quoi bon, la vie?

Ce soir, j'ai peur,*peur de m'endormir,

alors que je voudrai,

que le sommeil m'embrasse,

m'enlace.

Ce soir encore, je meure..

Et coule le sang.

Ce soir encore, je pleure.

J'ai peur,

comme si, 

J'étais une erreur.

Coulent les larmes,

coule le sang,

Passe la vie,

passe le temps.

Petit texte écrit durant l'atelier d'écriture du 12 février

Marie, l'air soucieuse voir un peu malheureuse, se confie à éléa. Elle se lance dans un grand monologue.

«  tu comprends, c'est à propos de Benoît, il m'a demandé ce matin ; il me l'a demandé !

Mis je n'ai pas sût lui répondre...

il m'a demandé !..mais je n'ai plus rien, et pourtant... je ne veux que lui.

Il voulait que je promette !

Oui ! Que je lui promette !!

il sait bien pourtant, que j'irai luii décrocher la lune...

alors, pourquoi ?! Pourquoi il me demande cela.. pourquoi ?

Et puis,

je ne sais pas. Je ne sais pas si ce serait très sain de ma part.. oui, je me demande..

si ce serai bien vu.. si seulement... si seulement ce serai possible.

J'ai l'impression de devenir folle.. oui, folle !

Et j'ai l'impression que ce serai fou..

oui, fou ! Fou de le lui dire..

Fou de le lui promettre.

Je ne sais pas.

Je ne sais plus..

que faire ?

Mais que faire ? Je n'ai rien...

Plus rien !

Et me lancer là dedans ,

ce serait trop..

trop, trop..

trop m'engager,

trop m'exposer..

trop lui faire croire.

Je ne veux pas..

Faux espoirs..

Et puis, quand on a plus rien, on fait volontiers des promesses folles.

Ces cris silencieux, que seuls les fous entendent.

ces hurlements si déchirant, que personne n'entend..

Et pourtant,

appel à l'aide muet,

d'une âme désespérée..

Enfermé en soi même...

comme dans un no man's land, 

le chaos règne dans mon esprit..

Ici, on ne trouve que la nuit,

celle du désespoir,

et dans les limbes, je cri,

pardue, je n'ai plus d'espoir..

et je cri, en vain,

et j'hurle, mais rien..

rien d'autre que l'échos,

qui se répercute dans mon esprit..

jusqu'à l'infini..

doucement je sombre..

il n'y a plus que des ombres..

Se fuir pour ne pas se trahir.

Partir plutôt qu'en pâtir.

Avancer pour mieux reculer..

Trébucher, tomber et ne pas se relever...

Souffrir à en mourir..

Je cours, vite, course effrénée, pour échapper, échapper aux ombres sombres, échapper aux fantômes et autres monstres.

Quand soudain, je trébuche sur quelque chose, et m'étale sur un mur..

.. Gigantesque.

J'ai peur, je cri.

Le son se répercute à l'infini. Pourtant, je sais, derrière ce mur, c'est la liberté.

Je suis dans une prison dorée, un manoir hanté.

Au pied du mur.

Les créature se rapprochent. Angoisse.

J'essaie d'escalader le mur, mais c'est une paroi de verre, et je glisse.

Glisse.

Je tape, j’hurle, je crie

Mais rien n'y fait 

Alors que derrière liberté.

Espoir et vie rêvée...

Mais je suis prisonnière,

Entravée par des chaînes invisibles

Mais je suis la geôlière

insensible.

Enfermée dans mon esprit,

je ne trouve pas la sortie..

Doucement, je sombre dans la folie.

J'habite la maison noire de mes pensées

J'habite le manoir hanté de mon cerveau

J'habite au fin fond d'un caveau

J'habite avec mes idées

J'habite quelque part

J'habite nulle part

J'habite un trou noir

J'habite là où il fait froid

J'habite un bois

J'habite le désespoir

J'habite quelque part mais je ne sais où

J'habite nulle part au fond d'un trou

J'habite et cohabite avec moi-même.